L ennui


Début du livre.

Dans l’étreinte paradoxale de l’ennui et de l’écriture, une boucle sans fin danse dans mon esprit. Chaque mot tracé devient une clé, mais la porte reste insaisissable. L’ennui se transforme en une mélodie, et chaque plume sur la page est une note qui résonne dans le silence de ma solitude.

La frustration devient une toile tissée de rêves inexprimés, où le mot lui-même devient une énigme à déchiffrer. Enfermé entre les lignes, je cherche l’évasion, mais le papier persiste à capturer mes pensées. Ainsi, dans ce labyrinthe de logique et de poésie, je me perds, cherchant la clarté au cœur de l’obscurité de mes propres mots.

Flabaud.

Ce texte a été écrit pour ne pas être lu.


J’écris ce texte pour ne pas qu’il soit lu, juste écrire en toute anonymat et le publier. cette contrainte oulipienne consiste à écrire un texte pour ne pas qu’il soit lu. Quel paradoxe que d’écrire un texte dans ce but. Parfois, l’invisible prend une proportion visible sans que cela soit intentionnel. Je vais quand même prendre le risque de publier ce texte pour ne pas qu’il soit lu. Ne lisez pas ce texte, car il a été écrit dans le dessein de ne pas être vu.

Pour complexifier davantage la contrainte, je vais le publier afin, qu’il soit vu. Donc, je vous prie de ne pas porter attention à ce texte.

NE LISEZ PAS CE TEXTE 🚫

Si d’aventure vous veniez à lire ces lignes, la contrainte serait automatiquement annulée. À cet égard, le texte est conçu pour s’évaporer tel une bulle de savon, selon sa propre conception. Suggestion problématique au lecteur: Le texte suscite l’idée qu’en suivant un protocole spécifique, en clignant deux fois des yeux, fermant les yeux pendant 5 secondes et les rouvrant, le texte disparaîtra. Cependant, exécuter cette séquence pourrait entraîner une expérience déconcertante pour le lecteur, car le texte ne semble pas réagir conformément à la proposition, laissant place à l’incertitude et à l’intrigue.

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douleur et Joie


Dans la melodie d’une douleur, les mots s’épanchent, se dévoilent, comme des notes égarées dans l’écho de la souffrance. La plume, telle une baguette de magicien, cherche à extraire l’imaginaire emprisonné, à transcender la douleur en une symphonie de mots qui résonne dans l’âme solitaire. La création devient le remède, la voie où l’autiste s’égare pour mieux se retrouver, bravant la démence pour écrire son propre destin.

Mais dans la joie ?

Dans la joie, l’écriture est différente la glande pinéale s’écréte une autre substance beaucoup plus aléatoire et danse. Écrire la joie, c’est d’écrire la vie, le sombre lui n’existe que pour que la lumière soit. Donc tout est sombre apparemment la lumière dans le corps à tous les louanges gravées dans l’imaginaire de chacun. Lorsque la représentation devient un songe conscient, l’image interprétée se perd dans la réalité de la situation. L’écriture, telle une toile pour le peintre, capture les nuances de la pensée ou crée une nature morte vivante. Chaque mot, comme une brosse de l’autiste, dépeint la joie ou la tristesse propre à la représentation de l’âme, révélant ainsi une réalité intérieure qui transcende l’éphémère.

Elle,La mélancolie, cette figure poétique, devient la bucolique de l’âme, une obscure clarté où la triste joie danse en harmonie avec les mots. Comme une mélodie mélancolique, les phrases tricotent une ambiance feutrée, révélant une beauté teintée de nostalgie, une émotion qui éclaire.

Cette musique s’appelle peut-être l’enfance….✍️🎵